L'aversion au risque qui était le maître mot il y a une semaine (provocations de Pyongyang, alerte cyclonique) est complètement évacuée des débats et c'est son symétrique 'l'appétit pour le risque' qui fait un retour en force depuis 48H, et il s'exerce le plus naturellement du monde au détriment des marchés obligataires dont les rendements se retendent vivement depuis 48H.

A wall-Street, de nouveaux records absolus ont été égalés ou battus dès l'ouverture, le Dow Jones refranchit les 22.100... on pourrait assister à une pluie de records absolus ce soir.

Les liquidités sont toujours aussi abondantes et vont rester quasi gratuites encore 'longtemps' selon Benoît Coeuré (BCE), la tendance sur l'inflation étant à la décrue.

Aux Etats Unis, les opérateurs se sentent bien à l'abri d'un durcissement monétaire (pas avant mars ou juin 2018): le principe de la réduction de la taille du bilan de la FED est acquis, mais la mise en oeuvre devrait être lente et hyper-prudente.

Pas d'indicateur notable ce mardi, à l'exception de l'inflation britannique au titre du mois d'août, qui est ressortie à +2,9%, soit 0,1 point de plus qu'attendu et 0,3 point de plus qu'en juillet.

Les 'Gilts' britanniques se sont logiquement dégradés mais la correction est rude: le '10 ans' se tend de +9Pts de base à 1,1340%.

Outre-Atlantique, les T-Bonds US affichent +5Pts à 2,1730% (contre 2,02% il y a moins d'une semaine).
Les écarts sont plus ou moins comparables dans l'Eurozone avec des Bunds à 0,40% (+6Pts), des OAT à 0,70% (+7Pts), des BTP à 2,088% (+6Pts).
Les 'bonos' espagnols s'en tirent mieux avec seulement +3,5Pts à 1,60%.

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