Pas de chiffres à se mettre sous la dent ce lundi mais une étude de 60 pages de la BDF qui a retenti comme une mise en garde contre un épisode de volatilité des marchés.
Sylvie Goulard (vice-gouverneur de la BDF) qui a commenté ce document évoque un risque financier qui pourrait peser sur les bourses et les marchés, à cause d'incertitudes sur la situation sanitaire et les évolutions géopolitiques dans de nombreuses zones ou le climat est tendu.

Les marchés obligataires ont été calmes ce lundi mais les rendement restent proches de leurs zénith depuis avril 2021 et même au-delà pour des T-Bonds ancrés vers 1,7900/1,800%, c'est à dire au-dessus de leur 'plus haut' de fin mars, et même depuis fin janvier 2020.
Les investisseurs semblent se préparer à vivre une nouvelle semaine agitée, les événements de la semaine écoulée ayant renforcé les craintes d'un relèvement plus rapide que prévu des taux aux Etats-Unis.

La tonalité 'faucon' inattendue des 'minutes' de la Fed - publiées mercredi dernier - a eu pour effet une nette remontée des rendements des emprunts d'Etat américains, une dynamique qui a rendu les investisseurs nerveux.

Goldman Sachs s'attend maintenant à quatre hausses de taux en 2022 et à une réduction du bilan qui devrait démarrer en juillet au plus tard (la FED ayant évoqué le scénario d'une normalisation dès le mois de mars).

Le chiffre le plus attendu sera publié mercredi : les prix à la consommation aux Etats-Unis pourraient bien faire apparaître une accélération de l'inflation.

Les jours prochains seront en outre rythmés par la parution des prix producteurs aux US, des ventes de détail et de la production industrielle, qui pourraient montrer que l'activité a bien résisté à la déferlante Omicron.
Les taux longs en Europe reviennent à l'équilibre après une matinée de lourdeur, -0,8Pt sur nos OAT à 0,0284%, -0,5Pt sur les Bunds à -0,036% (même écart symbolique sur les Bonos espagnols) et une embellie de -3Pts sur les BTP italiens à 1,2900%.

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