Peu de catalyseurs 'macro' ce mardi et la forte tension qui s'exacerbait en amont de la visite de Nancy Pelosi à Taïwan -et qui est à son comble ce soir- ne semble pas avoir ému les marchés occidentaux.

Pour eux, les menaces de rétorsion de Pékin, les manoeuvres militaires chinoises à grand spectacle sont prises pour des paroles en l'air et de la gesticulation digne d'un 'tigre de papier'.

Les marché ne croient ni en une escalade, ni en une riposte chinoise pouvant impacter nos économies.
Pas de vague 'd'aversion pour le risque' décelable et même une consolidation des marchés de taux avec une dégradation des rendements de +3 à +4Pts sur les OAT (1,4050%) et les Bunds (0,8050%).
Les BTP italiens qui finissent stables à 3,04% continuent de réduire leur 'spread' par rapport aux Bunds, à +220Pts.

Les T-Bonds enregistrent une forte dégradation (+12Pts vers 2,72%) alors que 2 membres de la FED se sont exprimés en faveur de nouvelles hausse 'soutenues' des taux cet automne.

Charles Evans estime que +50Pts est une anticipation réaliste en septembre... mais si l'inflation ne s'améliore pas, +75Pts serait approprié.
Un tour de vis de +100Pts lui semble peu probable.

Pour Mary Daly (Presidente de la FED de San Francisco), le travail contre l'inflation est loin d'être achevé: les taux vont encore être augmentés -peut être fortement- et devraient ensuite rester à un niveau élevé 'pour un certain temps'. Elle n'anticipe pas encore un point d'inflexion (une baisse de taux) d'ici la mi-2023, voir encore plus tard.


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