WASHINGTON (Reuters) - Les responsables financiers du G20 ont validé mercredi l'accord sur la réforme de la fiscalité internationale et promis d'éviter un resserrement prématuré des mesures financières de soutien à l'économie tout en surveillant étroitement les pressions inflationnistes.

Dans un communiqué, les ministres des Finances des pays du G20 et les gouverneurs des banques centrales appellent aussi le Fonds monétaire international (FMI) à mettre sur pied un nouveau fonds fiduciaire afin d'acheminer les 650 milliards de dollars d'émissions issues des réserves du FMI vers un éventail de pays vulnérables.

A l'issue d'une réunion organisée à Washington, où se déroulent les réunions d'automne du FMI et de la Banque mondiale, ils ont noté que la reprise économique "demeure très divergente entre et à l'intérieur des pays", soulignant que ceux-ci restaient vulnérables aux nouveau variants du coronavirus sur fond de campagnes de vaccination inégales.

"Nous allons continuer de soutenir la reprise, éviter tout retrait prématuré des mesures de soutien, tout en préservant la stabilité financière et la viabilité fiscale à long-terme, et en protégeant contre les risques et les retombées négatives", est-il écrit dans le communiqué.

L'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) a annoncé vendredi la conclusion d'un accord définitif pour réformer la fiscalité internationale afin d'établir un taux minium d'imposition sur les sociétés de 15%.

Près de 140 pays s'étaient prononcés en juillet dernier en faveur d'une telle réforme.

(Reportage David Lawder et Andrea Shalal; version française Jean Terzian)

par David Lawder et Andrea Shalal