Energie : L'heure est à la fête pour les actifs risqués, enfin pas pour tous puisque le pétrole a perdu du terrain la semaine dernière. La nette augmentation des stocks hebdomadaires aux Etats-Unis a clairement pesé sur les cours pétroliers, relayant ainsi au second plan, les consignes de l'OPEP à ses membres, qui prône toujours pour la prudence et à la baisse de la production en raison des incertitudes persistantes autour de la demande mondiale de brut. Autre fait saillant, l'Union européenne a mis hier en application l'interdiction des produits raffinés russes comme le gasoil et le kérosène. Les cours du Brent de l'Europe du Nord et du WTI américain s'échangent respectivement autour de 80 et 74 USD le baril. Au niveau du gaz naturel en Europe, le TTF de Rotterdam reste sous pression autour de 58 EUR/MWh.

Métaux : Dans l'ensemble, les prix des métaux de base sont restés stables cette semaine au London Metal Exchange, où la tonne de cuivre s'achète autour de 9100 USD. Les problèmes d'approvisionnement concentrent toujours l'attente des financiers, notamment au Pérou où des contestations suscitent des perturbations. L'once d'or a atteint un pic à 1956 USD mais a tout de même terminé la semaine en baisse de près de 3%. Le World Gold Council a déclaré que la demande d'or n'a jamais été aussi forte en 2022, en grande partie grâce à l'appétit des banques centrales pour la relique barbare. Ces dernières ont accumulé plus de 1100 tonnes d'or, soit le double par rapport au niveau de 2021. Toujours dans le registre de l'or, le secteur pourrait encore un peu plus se consolider dans la mesure où le numéro un mondial Newmont Corporation souhaite mettre la main sur son concurrent Newcrest Mining

Produits agricoles : Les cours des céréales ont peu varié la semaine dernière à Chicago où les boisseaux de blé et de maïs se négocient à respectivement 757 et 670 cents.