Pétrole : Les prix du pétrole s'établissent autour de 120 USD pour le baril pour le Brent (120 USD) et de WTI (118 USD). Les cours restent ainsi en apesanteur malgré une nouvelle augmentation des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis. L'actualité de la semaine reste dominée par le boycott du pétrole russe, mais les opérateurs ont également eu l'occasion de s'intéresser au rapport mensuel de l'EIA (l'agence américaine de l'énergie), qui a revu à la hausse la production américaine pour 2022 et 2023. Cette dernière devrait atteindre 11.92 millions de barils par jour (mbj) en 2022 et 12.85 mbj l'année suivante.

Métaux : L'ambiance est toujours à la gueule de bois sur le segment des métaux précieux, complètement neutralisés par la hausse des rendements obligataires. Le retour de l'aversion au risque, palpable ces dernières séances, ne profite donc pas aux acheteurs d'or. La relique barbare s'échange autour de 1850 USD. Les métaux industriels ont également perdu un peu de terrain en fin de semaine, malgré l'assouplissement des restrictions liées au coronavirus en Chine. Le plomb se traite à 2150 USD, le cuivre se maintient à 9660 USD tandis que l'aluminium repasse sous la barre des 2700 USD.

Produits agricoles : Le prix du maïs s'est nettement redressé à Chicago, tout comme celui du blé, mais dans une proportion plus modeste. Le marché semble pessimiste sur un potentiel retour de l'offre ukrainienne sur les marchés internationaux. Ankara, qui joue le rôle de médiateur au sujet des exportations ukrainiennes, souhaite l'ouverture d'un corridor céréalier depuis le port d'Odessa. Toujours dans le registre des soft commodities, le prix du bois de charpente poursuit sa décrue à 556 les mille-pieds-planches.