Pétrole : Malgré le net rebond en fin de semaine, les prix pétroliers ont plongé la semaine dernière, lestés par les craintes croissantes de récession qui pèsent sur les perspectives de la demande en or noir. Les deux références mondiales, le Brent de la Mer du Nord et le WTI américain sont même brièvement passées sous la barre des 100 USD le baril. Concernant les dernières actualités, le norvégien Equinor a annoncé une reprise de ses activités dans ses trois champs pétroliers impactés par une grève tandis que l'OPEP a réitéré ses préoccupations concernant la capacité des pays producteurs de pétrole à augmenter leur offre alors que les sanctions occidentales pèsent sur l'offre russe. Au niveau des prix, le Brent se négocie à près de 104 USD le baril tandis que la référence américaine, le WTI, s'échange autour de 102 USD.

Métaux : On ne peut pas dire que le moral des opérateurs s'améliore au sein du compartiment des métaux de base. La pression reste intense sur le cuivre, qui enchaîne une nouvelle séquence hebdomadaire de baisse à 7795 USD. A l'instar du pétrole, le marché demeure obnubilé par les craintes de récession, synonyme d'une baisse de la demande en métaux industriels. Toutefois, la Chine a récemment annoncé un nouveau plan de relance visant à stimuler les dépenses d'infrastructures, un soutien de 220 milliards de dollars qui devrait soutenir la demande. L'ambiance n'est pas beaucoup plus joyeuse du côté des métaux dorés, où la vigueur du dollar américain et des rendements obligataires ont poussé les cours de l'or vers un nouveau plus bas annuel, à 1735 USD. L'argent emprunte la même trajectoire à 19.30 USD.

Produits agricoles : La décrue des cours s'est poursuivi à Chicago ou le blé se négocie autour de 880 cents le boisseau. La Russie a réduit ses taxes sur les exportations afin de soutenir ses expéditions de blé. En Europe, les perspectives de récolte deviennent plus modestes alors que la sécheresse et les températures élevées impactent les rendements, notamment en France.