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Semaine du 8 au 14 Juin 2020

L’euphorie de la semaine dernière a vite laissé place au doute et à la déception après que Jerome Powell ait annoncé mercredi que la Fed maintiendrait ses taux proches de zéro jusqu’en 2022.

Les indices actions américains ont plongé jeudi, affichant ainsi leur pire journée depuis le krach de mars, sur fond d’aggravation du nombre d’hospitalisations dues au Covid-19 dans plusieurs Etats et de craintes croissantes d’une seconde vague d’infection, au moment même où le seuil des deux millions de personnes confirmées positives vient d’être franchi. L’indice de la peur (VIX) a du coup bondi de 47%, au dessus de la barre des 36.

Le Dow Jones Industrial Average a perdu 5.55% sur la semaine, malgré le rebond de vendredi. Le S&P 500 a chuté de 4.78%, effaçant tous les gains engrangés début juin, tandis que le Nasdaq Composite abandonnait 2.30%. Les petites capitalisations ont été plus sévèrement impactées par ce brusque retournement de tendance (Russell 2000 en baisse de 7.93%).

Ce fut également une semaine très compliquée en Europe. Le DAX 30 a lâché -6.99%, tout comme le CAC 40 (-6.90%). Le FTSE 100 s’est replié de -5.85%, tandis que l’indice Stoxx Europe 600 reculait de -5.66%.

Les marchés actions asiatiques ont également clôturé en baisse, mais de manière beaucoup moins prononcée qu’en Europe et aux Etats-Unis (NIKKEI 225 : -2.44%, KOSPI : -2.27%, ASX 200 : -2.52%, NIFTY 50 : -1.67%, Shanghai Composite : -0.38%).

Tous les secteurs S&P sans exception ont fini en territoire négatif. L’énergie (-11.07% sur fond de dégringolade des prix du pétrole – contrats à terme WTI chutant de 8.32% – et de nouvelles craintes d’un excès d’offre) et les valeurs financières très sensibles aux taux d’intérêt (-9.32%) ont fortement pesé sur l’indice benchmark. La technologie (-2.03%) et les services de télécommunication (-2.80%), qui avaient notoirement sous-performé la semaine passée, ont cette fois-ci réussi à limiter la casse.

Dans cet environnement de marché défavorable, les investisseurs ont à nouveau privilégié les actifs de réserve. L’or a ainsi repris 3.17% et les obligations de notation supérieure ont directement bénéficié du retour de l’aversion pour le risque, aidées en cela par la Fed qui a promis de maintenir son programme de rachat mensuel « au rythme actuel » d’envion 80 milliards d’emprunts d’Etat et de 40 milliards de MBS (crédits hypothécaires). Le rendement à 10 ans des T-Notes perdait 20 points de base à 0.71%. Mouvement identique en Europe où le rendement du Bund à 10 ans reculait de -0.28% à -0.44%. Les obligations d’entreprises américaines notées IG gagnaient +0.18%. A l’inverse, les titres à haut rendement enregistraient des pertes significatives (-1.99%). La dette émergente accusait également le coup en reculant globalement de -1.17% (en devises locales).

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12.6.20 Global aggregated flows12.6.20 Global aggregated performance12.6.20 Global winners losers