Ces nouvelles conclusions contredisent une déclaration préliminaire de l'autorité de régulation de l'énergie de l'Alberta, qui affirmait que le tremblement de terre était un phénomène naturel.

"En raison de la nature de la surveillance sismique, toute information doit être considérée comme préliminaire jusqu'à ce que l'enquête soit terminée", a déclaré l'autorité de régulation de l'énergie de l'Alberta dans un communiqué envoyé par courrier électronique.

L'étude, publiée jeudi, a révélé que l'injection d'eaux usées provenant de l'exploitation des sables bitumineux dans la région a augmenté la pression dans une zone de faille et a probablement déclenché le tremblement de terre.

"L'industrie du pétrole et du gaz naturel prend la sismicité induite très au sérieux. La protection du public, des travailleurs et des infrastructures est une priorité. Nous sommes en train d'examiner l'étude de Stanford", a déclaré Jay Averill, porte-parole de l'Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP), dans un communiqué envoyé par courriel.

Une série de tremblements de terre a frappé Peace River, en Alberta, en novembre de l'année dernière, le plus important atteignant une magnitude de 5,6.

Les chercheurs ont indiqué que les résultats de l'étude auraient également des implications pour le stockage du dioxyde de carbone.

Les entreprises du secteur de l'énergie misent actuellement sur des projets de capture du carbone qui permettent de piéger le dioxyde de carbone généré par l'activité industrielle, de le transporter et de le stocker sous terre.