Investir dans l’infrastructure va de pair avec l’investissement responsable, indique Marvin de Jong, gérant de portefeuille Private Markets chez Kempen Capital Management. La première phase pour les gérants est d'intégrer l'ESG dans leur processus de sélection, y compris la due diligence des actifs d'infrastructure sous-jacents, tout en excluant les pays et sociétés discutables. En même temps, les gérants peuvent formuler une politique de standards minimums (termes et conditions d'emploi, environnement et droits des travailleurs).

Les gérants détiennent souvent une participation majoritaire dans les actifs d'infrastructure sous-jacents. Ils peuvent ainsi exercer une influence directe en matière d'ESG (davantage dans le cas d'actions cotées) et vraiment faire la différence.

Les gérants peuvent échanger les meilleures pratiques avec les équipes de management des actifs individuels du portefeuille par exemple. Lorsque les gérants incluent clairement les facteurs ESG dans leur due diligence Marvin de Jong remarque d'importantes différences au cours de la deuxième phase.

Après tout, dans certains cas, les facteurs ESG peuvent être à contre-courant des facteurs financiers. Et pourtant, Kempen Capital Management constate que les gérants sont de plus en plus conscients qu'une politique ESG responsable menée au sein des sociétés de leurs portefeuilles constitue un avantage, reflétant notamment les desiderata des investisseurs institutionnels.