Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais préfigurent une ouverture de Wall Street en hausse d'environ 0,2%.

À Paris, le CAC 40 gagne 0,34% à 5.678,14 points vers 12h00 GMT après avoir atteint, à 5.690,21, son plus haut niveau depuis décembre 2007.

À Francfort, le Dax prend 0,04% et à Londres, le FTSE 100 avance de 0,15%.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en hausse de 0,31%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,43% et le Stoxx 600 de 0,28%.

Les grands indices de la zone euro s'acheminent ainsi vers une cinquième semaine consécutive de hausse, malgré la prudence que continuent d'imposer les craintes de ralentissement économique et les tensions commerciales.

La Chine a réduit son taux préférentiel de prêt pour le deuxième mois consécutif afin de soutenir le crédit, emboîtant ainsi le pas à la Banque centrale européenne (BCE) et à la Réserve fédérale en matière d'assouplissement monétaire.

Parallèlement, les Etats-Unis et la Chine ont repris leurs discussions sur les tarifs douaniers jeudi à Washington, les premières en face à face depuis près de deux mois, pour tenter de rapprocher leurs positions dans l'optique de la réunion ministérielle prévue le mois prochain. Mais les deux parties restent pour l'instant prudentes sur l'issue des pourparlers.

La volatilité pourrait être plus marquée qu'au cours des séances précédentes car ce vendredi est une journée dite des "quatre sorcières" avec l'expiration simultanée des contrats et options sur indices et sur actions.

Côté européen, les actions pourraient trouver un soutien dans l'annonce d'un vaste plan de lutte contre le dérèglement climatique en Allemagne, dont le montant pourrait atteindre 50 milliards d'euros d'ici 2023 selon une source proche du dossier.

VALEURS EN EUROPE

La meilleure performance sectorielle en Europe est pour le secteur de la distribution, dont l'indice Stoxx gagne 0,87%, devançant les compartiments défensifs des télécommunications (+0,80%), de l'alimentation (+0,49%) et de la santé (+0,76%).

A Paris, Casino prend 2,72% après la confirmation de discussions avec l'allemand Aldi en vue de la vente de l'enseigne Leader Price.

Alten s'adjuge 5,61%, l'une des plus fortes hausses du Stoxx 600, après ses semestriels et le relèvement du conseil et de l'objectif de cours de Société générale.

A la baisse, Rolls-Royce cède 2,42% après l'annonce d'un retard dans la résolution des problèmes de son moteur Trent 1000.

CHANGES

Le dollar s'apprécie de 0,19% face à un panier de devises de référence mais s'achemine vers une troisième semaine consécutive de repli, le regain d'appétit pour les actifs risqués le privant de son attrait de valeur refuge.

L'euro est quasi stable à 1,1031 dollar.

La livre sterling, bien orientée en début de journée après les déclarations optimistes sur le Brexit de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, est désormais orientée à la baisse face au dollar et à l'euro. Elle a touché auparavant un pic de deux mois face à la monnaie unique et de quatre mois face au billet vert.

TAUX

Le rendement des emprunts d'Etat américains à dix ans est en hausse à 1,791% mais s'achemine vers une perte de plus de dix points de base sur la semaine, dominée par la baisse d'un quart de point du taux des "fed funds" de la Réserve fédérale.

Ceux des titres de référence de la zone euro poursuivent leur repli, à -0,509% pour le dix ans allemand après un plus bas de huit jours à -0,519%.

Le nouveau plan climat allemand sera financé sans recours supplémentaire à l'endettement, a-t-on précisé de source proche des discussions au sein de la coalition.

PÉTROLE

Les cours du brut sont en hausse, de 0,75% pour le Brent et de 1,01% pour le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI).

Il se dirigent vers un bond de plus de 7% sur la semaine, ce qui serait la plus forte hausse hebdomadaire depuis janvier pour le Brent, après les attaques contre des installations pétrolières saoudiennes le week-end dernier.

(Marc Angrand, édité par)