A l'entame d'une semaine particulièrement chargée en résultats d'entreprise, avec notamment Apple, Microsoft, Facebook, Caterpillar ou Amazon, l'indice Dow Jones a gagné 358,51 points (1,51%) à 24.133,78.

Le S&P-500, plus large et principale référence des investisseurs, a pris 41,74 points, soit 1,47%, à 2.878,48.

Le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, a avancé de son côté de 95,64 points (1,11%) à 8.730,16 points.

Les trois indices sont désormais revenus à moins de 20% de leurs records de clôture de février et le S&P 500 pourrait même connaître en avril son meilleur mois depuis 1987, le redressement après le plongeon du mois de mars ayant été soutenu par les diverses mesures massives, se chiffrant en milliers de milliards de dollars, décidées par la Réserve fédérale et le pouvoir politique à Washington pour venir en aide à l'économie américaine.

L'indice de volatilité du CBOE, surnommé "indice de la peur" à Wall Street, est tombé en cours de journée à son plus bas niveau depuis plus de sept semaines.

"Il y a un optimisme prudent sur le fait que l'économie à travers le pays se dirige vers un redémarrage", a dit Robert Pavlik, responsable de la stratégie d'investissement et gérant de portefeuilles chez SlateStone Wealth. "Le marché regarde à six ou neuf mois mais il y a encore un certain nombre de choses qui pourraient fracasser cet optimisme, à commencer par une forte hausse du nombre de cas de COVID-19."

Les 11 indices sectoriels du S&P ont fini dans le vert, à commencer par celui du secteur financier.

Les banques ont profité de la remontée des rendements obligataires provoquée par la recherche d'actifs plus risqués et JPMorgan Chase a grimpé de 4,31%, l'une des meilleures performances du Dow Jones.

Avec un bond de 10,15%, Tesla a été le principal contributeur à la hausse du Nasdaq. Selon des informations de presse, le constructeur de voitures électriques a demandé à des salariés de revenir la semaine prochaine travailler à son usine d'assemblage en Californie.

Boeing a cédé 0,23% après l'annonce de l'abandon du projet de rachat des activités d'aviation civile du groupe brésilien Embraer pour 4,2 milliards de dollars (3,87 milliards d'euros).

Malgré la nouvelle chute de près de 25% du cours du pétrole brut léger américain face aux craintes de saturation des capacités de stockage aux Etats-Unis en raison de l'effondrement de la demande mondiale, Exxon Mobil a gagné 0,48% et Chevron 3,1%.

(version française Bertrand Boucey)

par Stephen Culp