Wall Street n'a cessé d'accroître ses pertes vendredi matin, les investisseurs s'alarmant des répercussions que pourrait avoir une épidémie de coronavirus toujours aussi délétère.

Une heure environ après l'ouverture, le Dow Jones lâche 0,8% à 28.965,4 points, tandis que le Nasdaq Composite décroche maintenant de 1,3% à 9622,2 points.

'La hausse du nombre de nouveaux cas d'infections en dehors de la Chine fait penser à une épidémie qui se développe sur le plan régional, tout particulièrement au Japon et en Corée du Sud', s'inquiète Wells Fargo.

Pour ne rien arranger, l'indice PMI composite d'IHS Markit pour les États-Unis a été mesuré à 49,6 en estimation flash pour le mois de février, à comparer à 53,3 en janvier, traduisant une brusque dégradation des conditions opérationnelles dans le secteur privé américain d'un mois sur l'autre.

A l'exception de la période de fermeture partielle de l'administration américaine en 2013 ('shutdown'), il s'agit de la première fois que l'indice composite américain entre en zone de contraction de l'activité, c'est-à-dire sous le seuil des 50 points, depuis la crise financière de 2008.

Autre indicateur peu reluisant, la National Association of Realtors a fait état de 5,46 millions de ventes de logements anciens en nombre annualisé le mois dernier, un chiffre en baisse de 1,3% par rapport au mois de décembre.

Côté valeurs, Deere grimpe de plus de 6% après des résultats meilleurs que prévu sur le trimestre écoulé, le fabricant de machines agricoles ayant profité de la détente commerciale entre les Etats-Unis et la Chine.

Coca-Cola cède pour sa part un peu de terrain après avoir relevé son dividende et maintenu ses prévisions annuelles, en dépit de l'impact du coronavirus qui devrait légèrement affecter son bénéfice et sa croissance organique au premier trimestre.

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