New York (awp/afp) - Wall Street reculait mardi à l'ouverture pour la troisième séance de suite, poursuivant son mouvement de repli après avoir atteint des records la semaine dernière.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, perdait 0,48%, à 26.676,71 points vers 13H50 GMT.

L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, reculait de 0,14%, à 8.086,91 points.

L'indice élargi S&P 500 baissait de 0,32%, à 2.966,50 points.

La place new-yorkaise avait baissé à la clôture lundi, les investisseurs abordant par ailleurs fébrilement une semaine qui sera marquée mercredi et jeudi par des interventions devant le Congrès du patron de la Banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell, dont les commentaires sur les taux d'intérêt sont très attendus: le Dow Jones avait cédé 0,46% et le Nasdaq 0,81%.

"Le marché des actions est enferré dans un mouvement de consolidation, ce qui ne devrait pas être surprenant après l'énorme progression en juin", a affirmé Patrick O'Hare de Brefing.

L'indice élargi S&P 500, qui regroupe les 500 plus grosses entreprises cotées à Wall Street, a notament bondi de 6,9% en juin, et atteint un record historique mercredi dernier, tout comme le Dow Jones et le Nasdaq.

Après cette euphorie estivale, les investisseurs montrent quelques signes de surchauffe depuis vendredi, notamment sur le dossier des taux d'intérêt de la Fed, dans le sillage d'un rapport américain sur l'emploi assez favorable.

L'institution doit se réunir les 30 et 31 juillet, et les acteurs du marché tablent depuis la publication de ce rapport sur une politique monétaire moins accommodante qu'anticipé quelques semaines auparavant.

Les commentaires du patron de la Fed seront à cet égard scrutés par le marché ainsi que par le président américain Donald Trump, farouche défenseur des taux bas, qui n'hésite pas à publiquement critiquer le patron de la banque centrale.

Le poste de Jerome Powell n'est toutefois pas menacé, a affirmé mardi le conseiller économique en chef de la Maison Blanche Larry Kudlow. "On n'essaye pas de le faire partir à l'heure actuelle", a-t-il dit sur la chaîne de télévision américaine CNBC.

Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt sur la dette américaine à dix ans montait, à 2,060% contre 2,048% la veille à la clôture.

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