New York (awp/afp) - Wall Street a ouvert en hausse vendredi pour la dernière séance d'une semaine solide, dynamisée par des propos du patron de la Banque centrale américaine (Fed) allant dans le sens d'une prochaine baisse de taux.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, prenait 0,49%, à 27.220,57 points vers 13H55 GMT.

L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, gagnait 0,28%, à 8.219,31 points.

L'indice élargi S&P 500 progressait de 0,19%, à 3.005,71 points.

La veille, l'indice Dow Jones avait terminé pour la première fois au-dessus des 27.000 points, à 27.088,08 points (+0,85%) et le S&P 500 avait également battu un record avec 2.999,91 points (+0,23%), ces deux indices étant soutenus déjà par la perspective d'une Banque centrale accommodante. Le Nasdaq avait quant à lui perdu 0,08%.

Les trois principaux indices de Wall Street se dirigeaient vers une semaine de progression comprise entre 0,4% et 1,1% mais surtout vers de nouveaux records pour chacun d'entre eux.

"Les deux choses principales à retenir sont d'une part qu'il n'y a plus de doute sur le fait que la Fed va baisser les taux le 31 juillet, et d'autre part qu'il y a une logique solide derrière cette décision", a résumé Chris Low de FTN Financial.

A trois semaine d'une réunion de l'institution américaine, les acteurs du marché s'accordent à dire que la prise de parole de son président Jerome Powell devant le Congrès cette semaine a réuni tous les ingrédients d'une baisse de taux d'intérêt à venir.

Jerome Powell y a notamment affirmé que les différents fronts commerciaux ouverts par l'administration Trump à travers le monde pouvaient "avoir un impact sur l'économie américaine" et avaient créé un "choc de confiance".

Les baisses de taux d'intérêt permettent aux différents acteurs de l'économie, ménages, entreprises et investisseurs, de disposer de capitaux plus facilement. Grâce à la politique de taux bas depuis l'après-crise, le marché boursier a été l'un des principaux bénéficiaires de l'abondance de capitaux.

Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt sur la dette américaine à dix ans montait, à 2,129% contre 2,111% la veille à la clôture.

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