Wall Street a terminé en léger repli, se désolidarisant des places européennes, le Dow Jones cède -0,4% à 25.486.

Pas d'indicateurs économiques au programme ce 13 novembre, pas de publication de trimestriels emblématiques... la journée aurait pu être très calme mais ce ne fut pas le cas: Wall Street a connu un véritable scénario boursier en 'portes de saloon' et les opérateurs ont assisté à un effondrement du baril de pétrole, de -8%, jusque vers 54,8$ (et 55$ vers 22H30).

Tout est parti d'un tweet de Donald Trump qui met la pression sur l'OPEP (et surtout Ryad) pour que les pays producteurs maintiennent leurs quotas à un niveau qui excède largement la demande (une réduction de 1 million de barils/jour a été évoquée): après l'affaire Khashoggi, les marchés estiment que l'Arabie Saoudite fera profil bas lors de la réunion de Vienne et ira dans le sens souhaité par le Président américain.

Paradoxalement, les dégâts parmi les valeurs pétrolière sont relativement limitées vu le flash krach dont est victime l'or noir: Halliburton -5,4%, Marathon Oil -4,6%, Schlumberger -4,3%, Nal Oilwell -3,6%, Valero -2,8%, EOG et Hess -2,6%, Exxon -2,3%, Chevron -1,7%... et Cabot Oil s'offre même une progression de +4,3%.

Le Nasdaq finit parfaitement stable à 7.200$, les hausses de Nvidia +5,2%, AMD +3,8%, Intel +1,6% étant compensées par les replis d'Apple -1%, Activision -2,5%, eBay -3%.



Copyright (c) 2018 CercleFinance.com. Tous droits réservés.