Les places européennes avaient flambé sur l'anticipation d'un accord imminent du Congrès sur le 'Covid Bill' (enfin !), réalisant leurs meilleures performances depuis mi-juin ou le 6 juillet... avant une nouvelle déception (pas d'accord alors que Nancy Pelosi évoquait une reprise des discussions) qui s'est soldée par une inversion de polarité en seconde partie de séance.

Cette inversion a pris une tournure radicale dans le secteur de la 'tech' qui avait déjà fait preuve de vulnérabilité (à 3 reprises) depuis jeudi dernier : le Nasdaq a décroché de -1,7%, le Nasdaq-100 de -1,9%, dans le sillage de Zoom -7,6%, AMD -6,5%, Biogen, Illumina et Netflix -3,4%, Apple -3%, Nvidia et Micron -2,8%, Facebook -2,6%, Microsoft -2,5%, Intel -2,1%.

Le Dow Jones, qui s'était avancé jusque vers 28.155, a fini en baisse de -0,38% à 27.687 alors qu'une 8ème séance de hausse semblait s'inscrire dans le droit fil des précédentes, dans le sillage des valeurs financières avec JP-Morgan +3,2%, AMEX +1,6%, le S&P500 (-0,8%) bénéficiant des hausses des valeurs exposées au crédit immobilier comme Kimco +3,2%, Keycorp +2,9%, Wells Fargo +2,6%, Citigroup +1,9%.

Evolution contrastée du secteur 'énergie' qui avait pris un bon départ : Nal Oilwell +5,1%, Halliburton +3,4%, Noble +1,3%, mais Occidental chutait de -8%, Apache de -4,2%, CMS de -3,2%, Hess de -2,9%...

Côté chiffres, les prix à la production industrielle aux États-Unis pour le mois de juillet sont ressortis nettement supérieurs aux attentes : le 'PPI' a affiché +0,6% au lieu de +0,3% attendu, et en données 'core', la hausse s'est établie à +0,5% (+0,1% anticipé).

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