La recette est la même : des paradis fiscaux, des cabinets spécialisés dans les montages financiers, des milliards cachés, des gouvernants, des stars ou des hommes d’affaires. Les noms changent d’un dossier à l’autre, mais les pays d’origine des fraudeurs sont sensiblement les mêmes. Comme toujours, le peuple s’émeut, les puissants se taisent. Difficile de croire que la mise à nu de ces organisations offshores ait un quelconque impact, à la fois sur les politiques fiscales et sur les coupables. 

Julio Iglesias, le Roi Abdallah de Jordanie, Vladimir Poutine, le président chilien Sebastian Piñera, le premier ministre tchèque Andrej Babis, ou encore, comme représentés ici, la chanteuse Shakira, le top model Claudia Schiffer, l’ex-patron du FMI Dominique Strauss-Kahn et l’ancien premier ministre britannique Tony Blair apparaissent dans la liste de personnes concernées. Éclaboussés ? Ils le seront probablement plus par l’eau de la piscine que par le retentissement médiatique de l’enquête. 

 

Dessin d'Amandine Victor