Malfy est élaboré à partir de baies de genièvre, de citrons, d'oranges sanguines ou de pamplemousses roses et distillé dans la région de Moncalieri, dans le Piémont.

Vendu à plus de 30 euros la bouteille, sa production atteint environ 100.000 caisses par an et il est distribué aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou en Allemagne.

Le montant de l'opération, réalisée auprès du groupe de spiritueux Biggar & Leith, n'a pas été rendu public.

"Cette acquisition s’inscrit dans notre stratégie établie de longue date d’investir dans des marques à fort potentiel dans des catégories en croissance", note dans un communiqué Christian Porta, directeur général adjoint de Pernod Ricard, en charge du développement.

Depuis son arrivée à la tête du groupe en février 2015, son PDG Alexandre Ricard a multiplié les acquisitions de marques artisanales, dans des catégories en forte croissance.

Dans le gin, il a déjà racheté l'allemand Monkey 47 et le canadien Ungava. Il s'est aussi offert le mezcal Del Maguey mezcal ou les bourbons de l'américain Smooth Ambler Spirits.

Dans le même temps, il a cédé des marques jugées peu prometteuses comme le brandy Domecq ou, plus récemment, les vins argentins Graffigna.

Ciblé par le fonds activiste Elliott, le numéro deux mondial des spiritueux, a promis une accélération de sa croissance et une amélioration de sa rentabilité via un nouveau plan à trois ans baptisé "Transform & Accelerate".

(Matthieu Protard et Pascale Denis, édité par Catherine Mallebay-Vacqueur)