Sony, qui a longtemps fait figure de pionnier avec notamment le "Walkman", n'a pas pu suivre le rythme des innovations de groupes comme Apple après l'apparition de l'iPod en 2001 puis de l'iPhone en 2007.

Le groupe japonais essaie de se réinventer en entreprise de divertissements depuis une dizaine d'années avec des revenus réguliers tirés de ses contenus musicaux et de sa plate-forme de jeux vidéo.

Les investisseurs cherchent désormais quel sera son prochain moteur de croissance alors que l'activité dans les jeux montre des signes de ralentissement avec une fin de cycle en vue pour la console à succès PlayStation 4 (PS4).

On ignore l'ampleur de la participation prise par Third Point, qui a créé un véhicule d'investissement spécial pour acheter davantage de titres Sony, ont dit les sources.

Le fonds de Daniel Loeb veut que Sony réfléchisse aux options s'offrant à certaines de ses activités, notamment son studio de cinéma, qui, selon Third Point, suscite l'intérêt de groupes comme Amazon et Netflix, d'après les sources.

Third Point réclame aussi des clarifications sur la place des activités de semi-conducteurs et d'assurance au sein du groupe, ont ajouté les sources.

Sony et Third Point ont refusé de s'exprimer sur le sujet.

Le fonds de Daniel Loeb était sorti du capital de Sony en 2014 avec un gain d'environ 20% après avoir passé un an et demi à exiger une scission de l'activité de divertissement. L'investisseur activiste avait fini par y renoncer en saluant les réductions de coûts dans cette division et les changements intervenus au sein de l'équipe de direction.

(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Catherine Mallebay-Vacqueur)

par Svea Herbst-Bayliss et Liana B. Baker

Valeurs citées dans l'article : Apple, Sony Corp, Amazon.com, Netflix