Dans son courriel, le fondateur du constructeur automobile américain explique qu'un salarié a modifié le code du système d'exploitation de l'entreprise et a exporté "d'importantes quantités de données Tesla hautement sensibles vers des tiers inconnus".

"La portée de ses actions n'est pas encore nette, mais ce qu'il a admis jusqu'ici est plutôt mauvais", écrit Elon Musk sans préciser l'identité du salarié. "Sa motivation déclarée est qu'il voulait une promotion qu'il n'a pas reçue", ajoute-t-il.

Le constructeur de voitures électriques cherche aussi à déterminer si le salarié en question "travaillait avec des organisations extérieures", peut-on lire dans le courriel.

"Comme vous le savez, il y a une longue liste d'organisations qui veulent que Tesla meure", écrit Musk, citant des vendeurs à découvert à Wall Street, les compagnies pétrolières et les concurrents du constructeur automobile.

Gina Antonini, une porte-parole de Tesla, n'a pas souhaité s'exprimer.

Ces accusations de sabotage surviennent une semaine après l'annonce par le groupe de la suppression de milliers d'emplois, soit environ 9% de ses effectifs, afin de réduire les coûts et d'améliorer sa rentabilité.

Le constructeur de la Silicon Valley peine depuis plusieurs mois à augmenter la production de la Model 3, son nouveau modèle sorti en septembre dernier et crucial pour sa rentabilité sur le long terme.

(Salvador Rodriguez; Claude Chendjou pour le service français, édité par Véronique Tison)