Dans sa lettre annuelle aux actionnaires du groupe bancaire, Jamie Dimon écrit que l'implication de multiples organes de régulation et les interventions politiques de plus en plus fréquentes rendaient difficile la mise en place de réformes indispensables dans le domaine des crédits hypothécaires.

"C'est devenu un problème crucial et l'une des raisons pour lesquelles les banques se tiennent à distance d'une partie importante du secteur des prêts hypothécaires", dit-il.

"Le pays a désespérément besoin d'une réforme de ses prêts hypothécaires - cela contribuerait à la croissance économique de l'Amérique."

Jamie Dimon ajoute que, faute de réformes, JPMorgan est en train de revoir en profondeur son rôle en matière d'octroi, de gestion et de conservation de prêts hypothécaires.

"Il est de plus en plus probable que nous devions modifier sensiblement notre stratégie de crédit hypothécaire à l'avenir", prévient-il.

La banque américaine a par ailleurs déclaré que son revenu net d'intérêts au titre du premier trimestre serait probablement inchangé par rapport au trois mois précédents.

La banque américaine prévoit par ailleurs sur le trimestre une hausse de 5% de ses dépenses sur un an.

JPMorgan publiera ses résultats du premier trimestre le 12 avril.

A Wall Street, l'action de la banque gagnait 0,52% à 105,10 dollars en début de séance alors que l'indice Dow Jones progressait de 0,45%.

(Aparajita Saxena à Bangalore; Claude Chendjou pour le service français, édité par Marc Angrand)