Le CAC40 a réduit son repli à -0,4% et en termine à 5.643.
Malgré le peu d'avancées concrètes résultat du sommet Trump/Liu He vendredi, les marchés ne consolident qu'à contre coeur... comme s'ils ne voulaient pas se déjuger et se persuader qu'un accord sera trouvé (pas avant 5 semaines d'après le calendrier évoqué vendredi soir).
Les chinois ont diffusé des commentaires 'prudents' sur les avancées 'très substantielles' revendiquées par Donald Trump: Pékin précise même que de nouvelles discussions complexes devront avoir lieu avant de parvenir à un accorde en 'phase II'.
Steven Mnuchin a confirmé à 15H dans un bref communiqué qu'un accord sur l'exportation de produits agricole était la seule avancée concrète... pour le reste, il évoque des 'espoirs de signature d'un accord'.

Wall Street avait rouvert en légère hausse puis mais était repassé légèrement dans le rouge, avant de remonter à l'équilibre (écarts inférieurs à 0,1% à la hausse comme à la baisse).
Les écarts risquent de demeurer limités en l'absence de cotations sur les marchés obligataires (Colombus Day), ce qui prive les opérateurs de la possibilité de réaliser des arbitrages.

Si les indices boursiers se montrent résilients, en revanche, le pétrole reperd la totalité de ses gains de vendredi : -2,6% à 53,5$ sur le NYMEX.

L'Euro-Stoxx50 se replie de -0,38% (contre -0,6% ce matin) en cette entame de semaine marquée par le démarrage des publications de résultats outre Atlantique (les banques ouvriront le bal).

Parmi les nombreuses données 'macro' prévues cette semaine, figurent l'indice ZEW en Allemagne, l'inflation dans la zone euro et au Royaume Uni, ou encore les ventes de détail et la production industrielle aux Etats-Unis.
En Chine, les exportations ont reculé de -3,2% en août, au plus bas depuis 8 mois.

Surtout, c'est au cours des prochains jours que sera donné le coup d'envoi de la saison des résultats aux Etats-Unis au titre du troisième trimestre, avec notamment ceux des banques JPMorgan, Citi et Wells Fargo mardi.

Il faudra également surveiller de près la réunion (dite de 'la dernière chance') des 17 et octobre entre les négociateurs britanniques et Bruxelles.

A défaut d'un accord sur la question irlandaise, la survie politique de Boris Johnson pourrait devenir 'compliquée'.

Total étend son partenariat avec Adani, premier conglomérat privé indien dans le domaine de l'énergie et des infrastructures en vue de contribuer au développement du marché indien du gaz naturel.

L'équipementier automobile Faurecia a signé un protocole d'accord avec son pair allemand Continental en vue d'acquérir les 50% restants de sa co-entreprise SAS, pour un montant de 225 millions d'euros (hors trésorerie).

Bic réduit ses perspectives pour 2019, n'attendant plus qu'un chiffre d'affaires à base comparable en baisse de 0% et 2%, et une marge d'exploitation normalisée dans le bas de la fourchette initiale de 16,5% à 18%. Le titre chute de 4% ce matin à la Bourse de Paris.

Par contraste, Virbac (+11,6%) relève sa perspective de croissance annuelle du chiffre d'affaires à taux constants entre 5% et 7%, et estime que sa marge opérationnelle courante ajustée devrait maintenant progresser d'environ 2,5 points à taux de change constants.

Air Austral, la compagnie française basée à La Réunion, a signé une commande ferme de trois appareils A220. Avec cette commande, Air Austral devient le premier client A220 basé dans la région de l'océan Indien.

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