P&G a dit que Pelz n'avait aucun droit à réclamer un siège à son conseil et qu'il était épaulé par des gens qui ne sont pas au fait des activités de l'entreprise.

Ce refus intervient plusieurs semaines après la demande de la société de gestion de Peltz, Trian Fund Management, pour qu'il obtienne un siège au conseil.

Dans un communiqué à ses actionnaires, le fabricant de la lessive Ariel et des rasoirs Gillette écrit que Peltz n'a proposé aucune nouvelle "idée réalisable" et que l'entreprise n'aurait pas déjà mise en oeuvre.

"Rejoindre le conseil de P&G n'est pas un droit", poursuit le groupe.

Peltz, dont le fonds spéculatif Trian a ammassé une position équivalente à 1,5% du capital de P&G, s'est lancé dans une bataille pour obtenir des procurations d'actionnaires après son échec à obtenir un siège au conseil malgré cinq mois de négociations avec les dirigeants de P&G.

(Siddarth Cavale à Bangalore, Marc Joanny pour le service français, édité par Véronique Tison)