Il n'était pas immédiatement clair qui était derrière l'attaque, sur laquelle les forces de sécurité enquêtent, a déclaré le porte-parole de l'armée locale Anthony Mwalushayi, qui a donné un bilan provisoire de trois blessés.

Un employé d'une clinique universitaire locale, Mbayahi Nathan, a déclaré que l'établissement avait reçu 10 blessés après l'explosion.

"Ils avaient entre 10 et 21 ans", a-t-il dit, ajoutant que les blessures d'un patient mettaient sa vie en danger.

Butembo, un centre commercial de près d'un million de personnes, est parfois la cible de militants liés à l'État islamique et connus sous le nom de Forces démocratiques alliées (ADF).

Une bombe improvisée qui a explosé devant le bureau de l'agence nationale de renseignement à Butembo le mois dernier, blessant deux agents, était soupçonnée d'être une attaque des ADF, selon la police locale.

L'insécurité croissante dans l'est du Congo, riche en minéraux, a suscité de violentes manifestations en juillet contre la mission de maintien de la paix des Nations Unies au Congo, accusée d'être trop passive. Les manifestations, qui se sont concentrées à Butembo, ont tué des dizaines de civils, de soldats de la paix et de policiers congolais.

En conséquence, la mission de l'ONU s'est retirée de Butembo en août.

L'ADF est une milice ougandaise qui est active dans l'est du Congo depuis les années 1990 et qui a tué des dizaines de civils. Elle a fait alliance avec l'État islamique en 2019.