New York (awp/afp) - Le brasseur Budweiser, sponsor majeur de la Coupe du monde de football depuis trois décennies, a estimé que les restrictions sur la vente d'alcool annoncées vendredi par les organisateurs au Qatar étaient indépendantes de sa volonté.

Le groupe a pris acte de la décision en reconnaissant que certaines des opérations qu'il avait prévues autour des stades à l'occasion de l'événement ne pouvaient "pas aller de l'avant pour des circonstances en dehors de (son) contrôle", a indiqué une porte-parole du groupe AB InBev, dont Budweiser fait partie, dans un message à l'AFP.

L'émirat conservateur avait pourtant promis d'alléger l'application de sa législation durant cet événement planétaire qui devrait accueillir plus d'un million de supporters du monde entier.

Il avait été confirmé début septembre que des stands de bière ouvriraient autour des stades à partir de trois heures et jusqu'à 30 minutes avant le début des matches. Ils devaient rouvrir ensuite pendant une heure après le coup de sifflet final. Seules des bières sans alcool devaient être disponibles dans les stades.

Mais les organisateurs au Qatar ont fait volte-face deux jours avant le début de la Coupe du monde.

"En tant que partenaire de la Fifa depuis plus de trois décennies, nous attendons avec impatience le lancement de nos campagnes (du Mondial-2022) dans le monde entier afin de célébrer le football avec nos clients", a souligné a représentante de Budweiser.

afp/al