Paris (awp/afp) - Le géant français des stylos, briquets et rasoirs jetables Bic a de nouveau revu à la hausse ses prévisions de ventes pour 2021, après un troisième trimestre supérieur à ses attentes.

Le bénéfice net a reculé à environ 57 millions d'euros, contre 68 millions d'euros l'an dernier (-15,7%), selon un communiqué publié mardi.

Toutefois, hors éléments exceptionnels, ce bénéfice s'affiche en hausse à 57,6 millions d'euros contre environ 47 millions d'euros un an plus tôt, soit une progression de près de 22% sur un an.

De juin à septembre, les ventes de la société ont de leur côté progressé de 8,2% à plus de 478 millions d'euros, dopées par la division papeterie.

Sur les neuf premiers mois de l'année, les ventes du groupe s'affichent même en hausse de 14,6% (+16,1% à base comparable), pour atteindre 1,39 milliard d'euros.

Le groupe retrouve ainsi ses niveaux pré-pandémie. "C'est une croissance de +0,7% à base comparable par rapport à la même période en 2019", a précisé lors d'un point-presse Sophie Palliez-Capian, directrice des relations institutionnelles, soulignant que l'Inde, qui n'a pas encore retrouvé ses niveaux de 2019, pèse.

"Le quatrième trimestre sera affecté par l'augmentation des coûts des matières premières, du fret et de la distribution", indique par ailleurs Bic.

Néanmoins, sur l'année, la hausse du prix des matières premières "sera plus que compensée par l'amélioration de l'efficacité industrielle", ainsi que par les économies réalisées dans le cadre du plan de transformation, poursuit le communiqué.

Dans ce contexte, Bic prévoit désormais une croissance du chiffre d'affaires supérieure à 14% à taux de change constants en 2021, contre une progression de 9% à 11% initialement envisagée courant juillet, lorsque la société avait déjà relevé ses perspectives annuelles.

Dans le détail, de juin à septembre, la croissance des ventes a été tirée par la division papeterie (+22,4% à 197,5 millions d'euros), avec de solides performance en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, notamment.

La division briquets est, elle, stable au troisième trimestre, mais elle progresse de 22,5% sur les neuf premiers mois de l'année à environ 538 millions d'euros, bénéficiant de l'amélioration des conditions du marché des briquets de poche aux États-Unis.

Enfin, les ventes de rasoirs ressortent en petite hausse de 1,6% à 104,6 millions d'euros au troisième trimestre.

afp/rp