Bureau Veritas a publié un chiffre d'affaires 2020 de 4,6 milliards d'euros, en baisse de 6% sur une base organique, dont -2% au quatrième trimestre. Sur cette dernière période, la Certification a été l'activité la plus performante avec une croissance de 10,7%, bénéficiant des solutions "Redémarrez votre activité avec BV" et "SafeGuard", ainsi que du rattrapage des audits et d'une forte dynamique sur les schémas liés au développement durable et à la RSE.

Mais au final, son résultat net part du groupe ressort quand même en baisse de 65,9% à 125,3 millions d'euros sur l'exercice. Celui-ci a été plombé par les dépréciations d'actifs, les amortissements d'actifs incorporels ou encore les charges financières plus élevées.

Au cours de l'exercice, Bureau Veritas a largement suspendu ses activités de fusions-acquisitions (M&A) afin de protéger sa trésorerie et de réévaluer ses cibles potentielles au regard de la pandémie. Mais le groupe a néanmoins poursuivi la cession d'activités non stratégiques dans des marchés et des zones géographiques spécifiques.

Dans le même temps, il a pris des mesures visant à contrôler les coûts et la trésorerie, ce qui s'est notamment traduit par la suspension de tous les investissements non essentiels et la mise en place d'un plan d'austérité à travers le monde. Plan d'austérité qui comprenait le gel des embauches et des augmentations de salaire, ainsi que la minimisation des dépenses discrétionnaires. Cela a permis de réduire les coûts pour un montant total d'environ 260 millions d'euros.

À fin décembre 2020, Bureau Veritas disposait donc d'un flux de trésorerie disponible de 634,2 millions d'euros, en hausse de 2,6%. Son endettement atteint 1,329 milliards d'euros, en repli de près de 27%.

pour l'exercice 2021, le groupe espère atteindre "une solide croissance organique de son chiffre d'affaires" et veut améliorer sa marge opérationnelle ajustée, tout en conservant un flux de trésorerie élevé.