Bureau Veritas fait partie des plus fortes baisses du SBF 120 mardi, avec un repli de 3,67% à 28,60 euros par action. Le spécialiste de la certification a annoncé hier soir qu'il avait été victime, samedi 20 novembre, d'une cyber-attaque. Le groupe a été contraint de débrancher ses serveurs afin de protéger ses clients et ses données. "De plus amples investigations et des mesures correctives sont en cours", a déclaré Bureau Veritas dans un communiqué, précisant avoir déclenché sa procédure de réponse aux incidents.

Pour l'heure, les conséquences de cette cyber-attaque, notamment d'un point de vue financier et d'exposition des données, ne sont pas connues. Mais le groupe explique que la mise hors ligne de ses serveurs et ses investigations "génèrent une indisponibilité ou un ralentissement partiels de ses services et de ses interfaces clients".

Contacté par l'AOF, Bureau Veritas n'avait pas encore donné suite à nos demandes de commentaire à l'heure où nous écrivions ces lignes.

"Les équipes de Bureau Veritas, accompagnées d'experts IT de premier rang, sont pleinement mobilisées et mettent tout en oeuvre pour assurer la continuité de nos opérations et minimiser l'impact sur nos clients, nos employés et nos partenaires", s'est contenté de déclarer la société dans son communiqué.

Bureau Veritas a également saisi les autorités compétentes, qui lui fourniront un soutien complémentaire pour une reprise normale des opérations à court terme.

La société de certification n'est que l'une des très nombreuses victimes d'attaques informatiques, qui ont eu tendance à se multiplier ces dernières années. Rien qu'en 2021, des entreprises comme Trigano, Beneteau, MND, Albioma, ou plus récemment l'opérateur américain T-Mobile, ont vu leurs opérations perturbées par des hackers, avec parfois d'importantes conséquences financières.