WASHINGTON, 28 août (Reuters) - L'administration Trump a conclu que 11 entreprises chinoises supplémentaires étaient détenues ou contrôlées par l'armée de la République populaire, a annoncé vendredi le Pentagone, ce qui pourrait conduire à de nouvelles sanctions visant Pékin.

Parmi ces sociétés figurent le géant chinois de la construction China Communications Construction Company.

En juin, le Pentagone avait dévoilé une première liste de 20 grandes entreprises chinoises considérées comme des entreprises militaires opérant directement ou indirectement aux Etats-Unis, parmi lesquelles des sociétés "détenues ou contrôlées" par l'Armée populaire de libération.

La liste mise à jour vendredi inclut aussi China Three Gorges, Sinochem Group, et China Spacesat .

L'ambassade de Chine à Washington n'a pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaire.

Une loi américaine de 1999 autorise le président américain à imposer des sanctions aux entreprises militaires étrangères opérant sur le sol américain.

Même si la Maison blanche ne décide pas de telles sanctions, la publication de la nouvelle liste risque d'attiser la tension entre Washington et Pékin, déjà vive sur les dossiers des technologies stratégiques, du commerce international, de la politique étrangère ou encore de la gestion de la pandémie de coronavirus.

Mercredi, l'administration Trump a inscrit sur une liste noire 24 entreprises et individus chinois auxquels elle reproche de participer à des opérations militaires ou de construction en mer de Chine méridionale, une zone au coeur d'un contentieux territorial.

(Mike Stone, version française Marc Angrand)