(Reuters) - Elior a publié mercredi un chiffre d'affaires pour le troisième trimestre supérieur aux attentes, grâce à l'assouplissement des restrictions liées à la crise sanitaire, à un fort dynamisme commercial et à la progression du taux de rétention.

Le titre Elior progressait de 13,1% à 7h39 GMT en Bourse de Paris.

Le chiffre d'affaires du groupe de restauration collective a enregistré une croissance organique de 25% à 1,18 milliard d'euros au cours du trimestre clos le 30 juin, tandis que les analystes tablaient sur 1,11 milliard d'euros, selon le consensus établi par la société.

"L'ensemble des zones géographiques dans lesquelles Elior opère a contribué à ce rebond, tous nos pays ayant enregistré des taux de croissance organique à deux chiffres, traduisant ainsi une nette amélioration des conditions sanitaires par rapport à celles qui prévalaient à la même époque un an plus tôt", a déclaré Elior dans un communiqué.

Le développement commercial a permis à Elior de faire progresser le chiffre d'affaires de 10,1%, ce qui a compensé l'impact de 8% des pertes de contrats, a ajouté le groupe.

Elior, fournisseur d'entreprises, d'écoles, de prisons, d'hôpitaux et de maisons de retraite, a confirmé par ailleurs ses perspectives pour l'année en cours et ses objectifs à horizon 2024, mais est resté prudent sur la situation macroéconomique.

"Le contexte dans lequel nous opérons reste néanmoins marqué par une inflation très élevée et persistante", a déclaré le président-directeur général Bernard Gault dans un communiqué.

Le secteur de la restauration, durement frappé par la crise sanitaire, renégocie désormais les tarifs et les accords avec les fournisseurs pour faire face à la flambée des prix de l'énergie et des denrées alimentaires déclenchée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie, deux grands exportateurs de blé.

En mai, Elior a dévoilé un plan de redressement des marges pour atténuer les pressions croissantes dues à la pandémie et à la hausse des prix.

(Reportage Federica Mileo et Elitsa Gadeva à Gdansk; version française Diana Mandiá, édité par Kate Entringer)