Revoici avec mots manquants dans le paragraphe sur le luxe et la Chine

Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris a terminé proche de l'équilibre (+0,03%) mercredi, l'assurance du soutien des banques centrales relativisant l'accélération de l'inflation dans plusieurs régions du monde, dont les Etats-Unis.

L'indice vedette CAC 40 a grappillé 1,89 point à 7.045,16 points, à un cheveu de son record à la clôture, établi lundi (7.047,48 points). Mardi, il avait perdu 0,06%.

La cote Parisienne a évolué la majeure partie de la journée en baisse, alors que se sont succédé les indications sur l'inflation dans le monde. Elle est remontée en fin de séance, après l'ouverture des marchés américains.

Le rythme de la hausse des prix a dépassé les anticipations du consensus en Chine comme aux Etats-Unis, où il a atteint 6,2% sur un an en octobre (+0,9% sur un mois).

"On est très loin de l'objectif de la Réserve fédérale américaine, autour de 2%", souligne à l'AFP Ilana Azuelos-Bossard, directrice adjointe de Kiplink Finance.

Le président américain Joe Biden a affirmé mercredi que sa "priorité absolue" était d'"inverser la tendance de l'inflation".

Le plus souvent, ce chiffre entraîne les marchés à la baisse, car les opérateurs prévoient alors "un resserrement de la politique monétaire", plus rapide ou plus fort, explique-t-elle.

Mais les investisseurs sur les marchés actions "suivent la position de la Fed", à savoir que cette inflation est transitoire et liée à des facteurs externes à la politique monétaire, notamment les goulots d'étranglement au niveau de la production.

Lors de la dernière réunion, début novembre, elle avait affirmé qu'une hausse de ses taux directeurs n'était pas à l'ordre du jour, et que le rythme de la baisse de ses rachats d'actifs était ajustable en fonction de la situation économique.

Les marchés bénéficient en outre toujours de la bonne tendance des résultats d'entreprises, notamment celui d'Alstom sur le CAC mercredi.

Mais la pression pourrait se faire plus forte sur les institutions monétaires. L'or, valeur refuge contre l'inflation, a ainsi gagné plus de 1% après la publication des chiffres aux Etats-Unis.

Alstom, locomotive du CAC

Le constructeur ferroviaire Alstom a bondi de 9,75% à 35,01 euros, après la publication des résultats semestriels de son exercice décalé 2021/22, rapportant une intégration de Bombardier Transports, acquis en janvier, moins douloureuse que prévu.

Le luxe s'inquiète de la Chine

Les données sur l'inflation en Chine, qui repart à la hausse, ainsi que la résurgence de cas de Covid-19 dans le pays, qui applique une stricte politique de zéro contamination, ont perturbé les valeurs du luxe, dépendantes de ce marché. Les investisseurs gardaient aussi l'oeil sur l'évolution du paiement des créances du géant chinois de l'immobilier Evergrande, criblé de dettes.

Kering a reculé de 2,51% à 664,80 euros, Hermès de 0,73% à 1.430 euros et LVMH de 1,23% à 698,60 euros.

Un commande de l'UE dope Valneva

Le laboratoire franco-autrichien Valneva a grimpé de 24,99% à 22,06 euros après l'annonce d'un accord, conclu avec la Commission européenne, allant jusqu'à 60 millions de doses de vaccin contre le Covid-19 d'ici à 2023.

Crédit Agricole ne fait pas assez

Le groupe bancaire mutualiste Crédit Agricole a vu son bénéfice net grimper de plus de 25% au troisième trimestre 2021 par rapport à la même période en 2020, à 2,22 milliards d'euros. Crédit Agricole a lâché cependant 1,85% à 12,86 euros, bien plus que Société Générale (-0,39% à 29,40 euros). BNP Paribas a fini en hausse de 0,56% à 59,20 euros.

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