En début de semaine, le régulateur suisse a ordonné l'effacement de 16 milliards de francs suisses (17,5 milliards de dollars) de dettes Additional Tier-1 (AT1) dans le cadre de son sauvetage par UBS.

La question a été débattue lors d'une réunion en début de semaine, certains membres souhaitant poursuivre les banques pour cet effacement, mais l'association a décidé de ne prendre aucune mesure, a ajouté la personne. La source n'a pas été autorisée à s'exprimer publiquement sur le sujet.

La source a déclaré qu'il a toujours été "noir sur blanc" que ces obligations peuvent être ramenées à zéro en cas d'événements défavorables. "Si vous les avez achetées sans le savoir, vous devriez avoir honte, et si vous les avez achetées en le sachant, eh bien...", a ajouté la source.

La Credit Roundtable n'était pas disponible pour un commentaire immédiat. Lancée en 2007 pour protéger les détenteurs d'obligations, la Credit Roundtable compte 43 membres, dont PIMCO, Vanguard, MetLife, le fonds de pension canadien Omers et Sun Life Financial Inc, pour n'en citer que quelques-uns.

Il n'est pas certain que les membres individuels puissent engager des poursuites judiciaires.

Les détenteurs d'obligations du Credit Suisse en Europe et au Royaume-Uni ont demandé des conseils juridiques concernant la décision du régulateur bancaire suisse de radier les obligations AT1 dans le cadre du sauvetage par UBS. Toutefois, jeudi, le régulateur suisse a réaffirmé sa position sur la hiérarchie des créanciers.