Plus forte baisse du Dax, Deutsche Bank chute de 8% à 7,056 euros. Outre le fort regain d’aversion sur le risque enregistré aujourd’hui sur les marchés boursier, la banque allemande est pénalisée par l’apparition de son nom dans une enquête du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) sur des transactions bancaires suspectes. Ces dernières s'élèverait à près de 2 100 milliards de dollars de transactions suspectes entre 2000 et 2017.

JPMorgan, HSBC, Standard Chartered Bank, Barclays et Bank of New York Mellon sont aussi nommées dans ces documents.

Cette enquête, baptisée " FinCEN Files ", du nom de l'autorité de lutte antiblanchiment américaine, le FinCEN (Financial Crimes Enforcement Network), se fonde sur des déclarations d'activité suspecte (suspicious activity reports) adressées à cette autorité. Elles sont envoyées lorsqu'elles détectent des activités douteuses.

Réagissant à cette publication, Deutsche Bank a souligné que ces informations étaient " bien connues de ses régulateurs " et qu'elles ont " déjà fait l'objet d'enquêtes et ont conduit à des résolutions réglementaires ".

" À la Deutsche Bank, nous avons consacré d'importantes ressources au renforcement de nos contrôles et nous nous efforçons d'assumer nos responsabilités et nos obligations. Cela comprend également la mise en œuvre de mesures d'atténuation des risques et, le cas échéant, l'arrêt des relations avec des clients et des correspondants bancaires "a-t-elle ajouté.