PARIS, 20 octobre (Reuters) - Candidat au rachat d'Equans, Bain Capital Specialty Finance entend faire entrer Fimalac au capital de l'entité de services multi-techniques d'Engie, annonce le directeur associé du fonds américain dans un entretien aux Echos publié mercredi sur le site internet du quotidien.

Depuis le retrait de Spie, plus tôt ce mois-ci, du processus d'enchères mis en place par Engie pour la vente d'Equans, trois candidats restent en lice: Bain Capital et les groupes français Bouygues et Eiffage.

Engie, dont l'Etat français est le premier actionnaire avec près de 24% du capital, attend des offres fermes vers la fin du mois d'octobre, avait rapporté le mois dernier Reuters, citant des sources au fait du dossier.

"Bain compte conserver entre 50% et 60% du capital d'Equans. Comme Engie en a ouvert la possibilité, nous lui avons proposé de rester actionnaire, à hauteur de 20%", déclare Matthias Boyer-Chammard aux Echos. "Fimalac s'inscrira en actionnaire de long terme en entrant au capital d'Equans à hauteur de 20% (...) Fimalac resterait l'actionnaire de référence une fois Equans coté, ce serait une garantie d'indépendance", ajoute-t-il.

Au niveau social, Bain Capital ne projette aucune fermeture d'agence ou transfert de site, assure son directeur associé.

"Nous avons déjà proposé de les contractualiser avec les représentants des salariés d'Equans. Il n'y aura aucun plan de départs contraints en France pendant cinq ans, et pendant au moins deux ans en Europe. Nous promettons au contraire plus de 15.000 créations de postes nettes d'ici cinq ans", dit Matthias Boyer-Chammard. (Rédigé par Jean Terzian, édité par Nicolas Delame)