Esker perd 2,62% à 130,30 euros, souffre comme les autres valeurs technologiques de la hausse des taux longs. Hier soir, le spécialiste de l'automatisation des cycles de gestion a dévoilé des chiffres d’activité historiques. Le chiffre d’affaires a progressé de 19% à 39,8 millions d'euros. A taux de change constant, elle s’élève à 12%. Kepler Cheuvreux pointe du doigt une croissance interne inférieure aux attentes.

Pour l'ensemble du premier semestre 2022, les ventes d'Esker s'établissent à 76,3 millions d'euros, en croissance de 19% en données publiées (+13% à taux de change constant).

" En dépit de l'accumulation des incertitudes, Esker réalise à nouveau le meilleur trimestre et le meilleur semestre de son histoire " a souligné la société.

Esker a également enregistré le meilleur trimestre de son histoire en termes de prises de commandes.

La valeur annuelle récurrente (ARR) des nouveaux contrats signés au cours du deuxième trimestre 2022 a progressé 25% par rapport au deuxième trimestre 2021 pour atteindre 4 millions d'euros (14,6 millions d'euros, soit +41% sur la durée totale des contrats).

Compte tenu de la bonne performance du deuxième trimestre 2022 et malgré l'accumulation d'incertitudes économiques, Esker maintient sa prévision de croissance organique pour l'ensemble de l'année entre 15% et 16%. À ce niveau de croissance, la profitabilité devrait s'établir, comme d'habitude, entre 12 et 15%.

Ces objectifs sont jugés crédibles. " Les guidances annuelles impliquent une accélération de la croissance au semestre ; mais cela peut paraître crédible au regard du chiffre d'affaires embarqué au deuxième trimestre et des prises de commandes, sauf à ce que la conjoncture se dégrade brutalement ", fait remarquer Invest Securities.