Si Esker (-0,43% à 116,20 euros) limite aujourd'hui la casse sur le marché parisien, ce n'est pas tant pour avoir confirmé ses objectifs 2022 que pour avoir déjà chuté ces derniers mois. L'action du spécialiste de l'automatisation des cycles de gestion a en effet perdu plus des deux tiers de sa valeur depuis le 1er janvier.

Lors de l'Assemblée générale du groupe, Jean-Michel Bérard, Président du Directoire, a confirmé qu'Esker maintenait, à ce stade, son objectif de croissance organique de 15% à 16% pour l'exercice 2022.

Les prises de commandes sont attendues en croissance à deux chiffres sur 2022, dans la lignée de la performance réalisée au premier trimestre.

Sur cette base, la rentabilité s'établira à un niveau similaire à celui des exercices antérieurs et le résultat net sera donc à nouveau en progression sensible.

Fort de sa confiance dans sa stratégie et dans son positionnement de marché, Esker distribue à ses actionnaires un dividende de 0,60 euro par action, en progression de 20% par rapport à l'exercice précédent. Ce dividende représente 25% du résultat généré au cours de l'exercice 2021, en ligne avec la politique habituelle de distribution. La date de détachement de coupon a été fixée au 23 juin, avec une " record date " au 24 juin et sa mise en paiement interviendra le 27 juin.