Un accord pourrait être annoncé dès vendredi, ont déclaré deux personnes ayant connaissance du dossier.

L'Allemagne fait des pieds et des mains pour sauver Uniper, ce qui a conduit à des discussions difficiles avec la société mère d'Uniper, Fortum, détenue majoritairement par l'État finlandais, qui avait précédemment suggéré de placer les activités allemandes d'Uniper sous le contrôle du gouvernement allemand.

Reuters avait précédemment rapporté que Berlin était enclin à prendre une participation allant jusqu'à 30 % et qu'un accord permettrait à Uniper de répercuter la flambée des prix sur les clients.

Des préparatifs sont en cours sur un accord qui permettrait à Uniper de répercuter certains coûts sur les consommateurs par le biais d'un mécanisme de prélèvement, car un soutien direct du gouvernement ne résoudrait pas le problème de ses pertes accumulées, ont déclaré les sources.

Toutefois, des mesures d'allègement pour les consommateurs entreraient également en jeu, ont-elles ajouté, faisant écho aux déclarations du ministre de l'économie Robert Habeck selon lesquelles il n'y aurait pas de prélèvement sans allègement.

Uniper, le plus grand importateur allemand de gaz russe, perd quotidiennement de l'argent car il est obligé de s'approvisionner à des prix beaucoup plus élevés auprès de sources alternatives, Gazprom ayant réduit ses livraisons.

L'Allemagne a déclenché la "phase d'alarme" de son plan d'urgence pour le gaz le mois dernier, mais n'a pas autorisé les services publics à répercuter la flambée des coûts énergétiques.