PARIS (awp/afp) - La secrétaire d'Etat à l'Economie Agnès Pannier-Runacher s'est dite favorable à un lancement des enchères de la 5G en septembre, alors que certains opérateurs ne semblent pas pressés.

"Septembre est un objectif raisonnable, compte tenu des contraintes, pour un lancement de la 5G avant la fin de l'année", a déclaré Mme Pannier-Runachier dans un entretien publié dans Le Figaro en ligne.

"C'est de la compétence de l'Arcep (l'Autorité de régulation des télécoms, NDLR), mais son président, Sébastien Soriano, partage notre philosophie", a-t-elle assuré.

Initialement prévues le 21 avril, les enchères pour départager entre les opérateurs français une partie des bandes de fréquence nécessaires au lancement de la 5G ont été reportées à fin juillet ou septembre par l'Arcep.

M. Soriano doit trancher d'ici mi-juin entre ces deux options de report.

En mai, le patron du groupe Bouygues, maison mère de l'opérateur Bouygues Telecom, avait préconisé un nouveau report à fin 2020-début 2021 des enchères pour l'attribution des fréquences 5G.

SFR estimait pour sa part que "l'urgence" était de "retrouver les rythmes de déploiement de la fibre et de la 4G en zone rurale" après deux mois de confinement, qui ont entraîné une forte hausse de la consommation et remis en évidence la fracture numérique.

En revanche, le directeur général du groupe Iliad, maison mère de l'opérateur Free, avait plaidé pour que l'attribution des fréquences 5G en France, se déroule "au plus tôt".

Fin avril, le patron de l'opérateur Orange, Stéphane Richard, avait lui affiché sa préférence pour une organisation des enchères en septembre ou octobre.

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