La Haye (awp/afp) - La banque néerlandaise ING a publié jeudi un bénéfice net pour le premier trimestre en hausse de 50% sur un an, à plus d'un milliard d'euros, dopé par la reprise économique.

Porté par une augmentation des frais et une baisse des coûts du risque, le groupe bancaire, dont le siège est à Amsterdam, a affiché un résultat net de 1,005 milliard d'euros (1,1 milliard de francs suisses) sur les trois premiers mois de l'année, en hausse de 50% par rapport à la même période de 2020.

"ING a réalisé une solide performance au premier trimestre 2021", a estimé son patron Steven van Rijswijk.

Le chiffre d'affaires a augmenté de 4,2% sur la période, à 4,7 milliards d'euros, a indiqué ING dans un communiqué.

Ces bons résultats ont également été soutenus par les prêts géants et ciblés aux banques, dits TLTRO, mis en place par la Banque centrale européenne (BCE) en 2014.

La dernière opération de ce genre, depuis 2019, est appelée TLTRO III.

"Sans le bénéfice lié au TLTRO III, les revenus nets d'intérêts auraient baissé de 221 millions d'euros par rapport au premier trimestre 2020", a relevé ING.

Le PDG a salué le "succès" d'ING "dans la conversion des financements TLTRO de la Banque centrale européenne en prêts au profit de nos clients alors qu'ils continuent de faire face aux effets de la pandémie de Covid-19, soutenant ainsi la reprise".

Durement frappée par les effets de la pandémie de coronavirus, ING a enregistré une chute de 48% de son bénéfice net en 2020, à 2,45 milliards d'euros.

En novembre denier, la banque néerlandaise a annoncé son intention de supprimer environ 1.000 emplois d'ici fin 2021, dans un contexte économique mis à mal par la pandémie de Covid-19. Elle compte fermer ses bureaux en Amérique du Sud et certains bureaux en Asie.

Première banque des Pays-Bas, ING emploie quelque 53.000 personnes dans plus de 40 pays.

afp/fr