1% : la croissance des revenus d'IBM devrait apparaître modeste comparée à celle des nouveaux titans de la tech (Google, Amazon, Facebook...), qui publieront leurs comptes dans les prochains jours. Pourtant, il s'agit de sa meilleure performance depuis 2018 et elle permet au géant informatique de dominer le Dow Jones grâce à un gain de 3,50% à 137,78 dollars. Les investisseurs se demandent si la firme d'Armonk (New York), qui s'est laissée distancer par ses concurrents plus jeunes dans le développement du cloud, a enfin retrouvé le chemin de la croissance.

Au premier trimestre, le géant informatique a enregistré un bénéfice net de 955 millions de dollars, soit 1,06 dollar par action contre respectivement 1,175 milliard de dollars et 1,31 dollar, un an auparavant. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action a atteint 1,77 dollar, soit 12 cents de mieux que les attentes.

IBM est depuis trop longtemps passé maître dans l'art de dépasser les attentes des analystes en matière de bénéfice par action pour que ces derniers lui accordent de l'importance.

Les spécialistes sont surtout attentifs aux revenus de "Big blue". Ces derniers ont augmenté de 1% à 17,7 milliards de dollars, ressortant au dessus du consensus Bloomberg s'élevant à 17,3 milliards. Ils sont cependant en recul de 2% à taux de change constants. L'activité a été soutenue par la division Cloud, dont les ventes ont bondi de 21% (+18% à taux de change constants) à 6,5 milliards d'euros.

A l'occasion de la réunion avec les analystes, le management a réitéré sa prévision d'une croissance des ventes en données publiées et d'un free cash low ajusté compris entre 11 et 12 milliards de dollars cette année. Sans donner de prévisions au sujet du deuxième trimestre, elle a qualité de "raisonnable" le consensus d'environ 18,3 milliards de revenus.