par Sarah Young

LONDRES, 6 mai (Reuters) - Les compagnies aériennes, les agences de voyages, les touristes et bien des pays d'Europe du Sud attendent avec impatience de connaître le plan du Royaume-Uni pour relancer les voyages, mais seul un nombre limité de destinations seront déclarées sûres.

Les destinations préférées des britanniques, dont l'Espagne et la Grèce continentales, ainsi que la France, risquent toutes d'être exclues de la "liste verte" des destinations ne nécessitant pas de mise en quarantaine, qui devrait être publiée vendredi.

Après une année de restrictions, ce serait un coup dur pour les hauts lieux du tourisme, les compagnies aériennes et les agences de voyages qui attendent le retour des touristes britanniques, qui dépensent beaucoup.

British Airways, EasyJet, Ryanair, TUI et d'autres devront probablement attendre au moins jusqu'à la fin juin pour une réouverture à plus grande échelle des voyages au départ du Royaume-Uni.

La plupart des voyages ont été interdits depuis le début de l'année en raison des restrictions liées à la pandémie.

Le gouvernement britannique a déclaré que les habitants de l'Angleterre pouvaient à nouveau se rendre à l'étranger à partir du 17 mai au plus tôt, et des précisions sont attendues vendredi sur le système qui classera les pays en vert, orange ou rouge en fonction de leur risque d'y contracter le COVID-19.

La liste verte comprendra probablement de petites destinations telles que Gibraltar, l'Islande, Israël et Malte, mais des pays plus importants comme le Portugal et les États-Unis ont également une chance. Certains analystes suggèrent que certaines îles grecques comme la Crète et Rhodes, ainsi que les îles Canaries en Espagne, pourraient y figurer.

Alors que le programme de vaccination de la Grande-Bretagne a devancé le reste de l'Europe jusqu'à présent, l'UE a déjà exposé ses plans de voyage, recommandant l'arrivée de voyageurs étrangers d'un plus grand nombre de pays à partir de juin. (version française Camille Raynaud)