Klepierre : Klépierre 2020 non-financial data

2 Indicateurs de performance

environnementale6

4 Indicateurs relatifs à la création de valeur locale et

aux projets de développement 40

5 Indicateurs relatifs à la satisfaction et

NOTE MÉTHODOLOGIQUE

La plupart des indicateurs présentés dans ce rapport sont préconisés par les recommandations sur les bonnes pratiques en matière de reporting RSE de l'EPRA qui constituent le référentiel pour les sociétés du secteur immobilier en Europe. D'autres indicateurs ne relevant pas des recommandations de l'EPRA figurent également dans le présent document en raison de l'importance qu'ils revêtent pour le Groupe.

Période de reporting

Pour tous les indicateurs liés à l'énergie, au changement climatique, aux déchets, à l'eau et aux transports, la période de reporting est sur une année glissante, du 01/10/N-1 au 30/09/N, soit du 1er octobre 2019 au 30 septembre 2020 pour le reporting 2020. Les indicateurs sociétaux (tels que le Net Promoter Score, les achats responsables, les initiatives mises en œuvre dans les centres commerciaux sont également présentés sur cette période. Tous les autres indicateurs (dont les certifications des bâtiments, les données relatives aux ressources humaines, etc.) sont calculés sur la base de l'année civile, soit du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2020 pour le reporting 2020.

Périmètre de reporting

Périmètre « courant »

Ce périmètre global permet d'évaluer l'impact RSE du patrimoine pour une année. Il traduit les résultats de la politique de gestion, de travaux et d'arbitrage (cessions et acquisitions). Pour 2020, il comprend :

• l'ensemble des actifs détenus et gérés par Klépierre (124 actifs) ; et
• les actifs non détenus par Klépierre mais dont le Groupe assure la gestion et pour lesquels les données opérationnelles sont disponibles (8 actifs, tous situés en France) ;
• les actifs détenus par Klépierre mais dont le Groupe n'assure pas la gestion et pour lesquels les données opérationnelles sont disponibles (8 actifs : 2 en France, 3 en Grèce, 2 en Italie et 1 en Turquie).

Lorsqu'un centre commercial est acquis par le Groupe et qu'il en assure la gestion immobilière, celui-ci entre dans le périmètre dès la première année révolue. Les opérations immobilières en développement ne sont pas incluses dans le reporting lors de la phase de développement et/ou de construction mais uniquement après réception définitive, et ce à partir de la première année révolue. Ainsi, certains centres comme Hoog Catharijne (Utrecht, Pays-Bas) sont exclus des calculs de certains indicateurs de performance relatifs à l'énergie par exemple, car les travaux sont en cours et son intégration fausserait les résultats.

Concernant les actifs gérés pour compte de tiers, la situation peut varier légèrement. Ainsi, selon les cas de figure, Klépierre peut avoir la pleine gestion de l'électricité, mais être refacturée par un tiers (hypermarché ou autre) pour les consommations de combustible. La collecte des déchets peut également être effectuée par un tiers tel que la collectivité sur une base forfaitaire, etc. Certaines de ces situations peuvent empêcher l'accès à des données quantitatives fiables, conduisant le Groupe à exclure les centres commerciaux correspondants du périmètre courant pour certains indicateurs. Ne sont donc conservés que les centres dont le Groupe a la pleine gestion et le plein contrôle des données de consommations d'énergie et d'eau, et de production de déchets, ce qui explique les différences de taux de couverture entre indicateurs.

Les taux de couverture sont exprimés en pourcentage de la valeur totale des centres commerciaux détenus et gérés (les valeurs des centres non détenus mais uniquement gérés étant indisponibles), et sont disponibles pour chaque tableau, dans les légendes des tableaux.

Périmètre « constant »

Le périmètre constant permet d'apprécier l'évolution dans le temps d'un indicateur sur un périmètre comparable et traduit la capacité de gestion et d'optimisation du portefeuille d'actifs par le Groupe. Hors effets de cessions et acquisitions, il comprend ainsi tous les centres commerciaux détenus et gérés depuis au moins 24 mois. Il exclut tous les centres commerciaux acquis ou livrés pendant l'année ainsi que ceux pour lesquels la gestion immobilière n'a pas été assurée sur l'ensemble de l'année. Le périmètre constant 2020 représente 92,2 % du patrimoine du Groupe au 31 décembre 2020.

Enfin, si des exclusions de périmètre ont été réalisées pour le calcul d'un indicateur, celles-ci sont mentionnées en note pour chacun des tableaux ou graphiques du présent chapitre.

 

Précisions sur les unités de mesure

• Les pourcentages de couverture sont exprimés, dans leur majorité, en pourcentage de valeur de portefeuille (et non en pourcentage de nombre d'actifs) afin de mieux prendre en compte les actifs selon leur contribution au portefeuille global du Groupe.
• Les données relatives à l'énergie, aux émissions de gaz à effet de serre et à l'eau sont présentées à la fois en valeurs brutes
  (kWh, tCO2 e, m3) afin d'apprécier les volumes, mais également en intensité (valeurs brutes ramenées à des données de surface ou de fréquentation) afin d'apprécier la performance des actifs sur chacune de ces thématiques.

Précisions thématiques complémentaires

• Efficacité énergétique et émissions de gaz à effet de serre des parties desservies et des équipements communs : les indicateurs d'intensité de consommation et de performance énergétique, exprimés en kWh ou kWh/m², présentent les consommations liées au chauffage et à la climatisation des parties desservies des centres commerciaux. Les parties desservies comprennent les parties communes et les parties privatives (boutiques, réserves, etc.) qui sont connectées aux équipements communs sans systèmes de sous-comptage ;

• Les émissions de gaz à effet de serre sont présentées selon les deux méthodes « location-based » et « market-based ». Dans le premier cas, les facteurs d'émissions utilisés dans les calculs sont ceux de la base de données Bilans GES de l'ADEME (facteurs moyens nationaux). Dans le second cas, les facteurs d'émissions sont directement récupérés auprès de chacun des fournisseurs d'énergie ;
• Pour les consommations d'énergie et d'eau, le Groupe se base sur les relevés de compteurs (et non les factures) pour une meilleure réactivité et une pertinence accrue des données ;
• Lorsque Klépierre n'est ni propriétaire ni gestionnaire des sièges qu'elle occupe, les consommations de ces immeubles ne sont pas reprises dans le présent rapport ;
• Les consommations d'eau représentent les consommations d'eau potable de l'ensemble du bâtiment (parties communes et privatives) dont sont exclues les consommations liées aux pompes à chaleur ;
• Les projets de développement pris en compte dans le reporting 2020 sont les projets livrés au cours de l'année - à l'exception du bilan carbone dans lequel les émissions liées à la construction du projet sont lissées sur les années de travaux correspondantes ;
• Tous les indicateurs clés sont calculés sur la base de données réelles et exhaustives.

L'ambition du Groupe de maximiser sa création de valeur l'oblige à s'assurer que ses actions sont les plus ciblées possibles. Cette volonté de création de valeur l'amène à identifier l'ensemble des enjeux environnementaux, sociétaux et sociaux et à se concentrer sur les plus significatifs ; elle permet également d'inscrire son action dans le respect des recommandations de la législation française, des lignes directrices G4 de la GRI et de celles de l'EPRA.

En 2013, Klépierre avait réalisé une première « analyse de matérialité » - outil communément utilisé pour identifier et hiérarchiser les enjeux extra-financiers d'une organisation - qui avait permis d'identifier les 20 enjeux environnementaux, sociétaux et sociaux ayant un impact significatif sur la performance du Groupe. Quatre ans plus tard, l'évolution des enjeux, la rapidité des changements sociétaux, mais aussi l'ambition croissante du Groupe, ont incité Klépierre à renouveler l'exercice. Ainsi, en 2017, le Groupe a travaillé à la mise à jour de son analyse de matérialité. Ce processus a été, pour la première fois, réalisé de manière collaborative au travers d'un panel de parties prenantes internes et externes qui a élaboré la matrice de matérialité présentée ci-dessous. Ce panel d'une vingtaine de participants était composé de représentants des principales parties prenantes de Klépierre :

enseignes, investisseurs, experts en ressources humaines ou en RSE, scientifiques, ONG, pouvoirs publics locaux, etc. Il comprenait également des représentants du Groupe : les membres du Directoire, le Directeur des Opérations, deux opérationnels, ainsi que l'équipe en charge de la RSE.

Sur le plan méthodologique, un questionnaire portant sur 38 enjeux pré-identifiés a été soumis aux parties prenantes internes et externes ayant participé au panel, pour évaluer la matérialité de ces enjeux. La méthodologie utilisée se base sur deux composantes : l'importance de l'enjeu et sa qualification en tant que risque ou opportunité pour l'entreprise ; la combinaison des deux produisant le

• score » final attribué à chaque enjeu. Pour ce faire, les participants ont noté l'importance des enjeux : « très important », « important »,
• moyennement important », ou « faiblement important » (75 % du score) ; ils ont ensuite établi la liste des dix premiers enjeux en termes de risques et d'opportunités pour Klépierre (25 % du score). Les principaux risques et opportunités sont représentés dans la matrice de matérialité ci-dessous. Cela permet à Klépierre de hiérarchiser ses enjeux et de raisonner en termes de priorités :