Korea Electric Power Corporation a déclaré dans un communiqué qu'il allait à présent négocier une prise de participation dans le projet, avec pour objectif de signer un accord au premier semestre 2018.

Ce succès intervient alors que la Corée du Sud cherche à réduire sa consommation d'énergie nucléaire, notamment pour des raisons de sécurité, tout en poursuivant ses efforts à l'exportation.

Un porte-parole a indiqué que l'entreprise devait encore obtenir une certification de Londres pour pouvoir utiliser ses technologies de construction de réacteurs nucléaires.

L'avenir du projet NuGen a été assombri par les difficultés financières de Toshiba.

NuGen était au départ une coentreprise détenue à 60-40% par le conglomérat japonais et le français Engie, mais ce dernier a vendu sa participation au groupe japonais cette année après le placement en faillite de Westinghouse, la filiale nucléaire américaine de Toshiba.

Le projet comprend trois réacteurs devant fournir environ 7% de la demande globale d'électricité en Grande-Bretagne.

En 2009, un consortium sud-coréen emmené par Kepco a remporté un contrat de 18,6 milliards de dollars (15,7 milliards d'euros) pour construire quatre centrales nucléaires APR 1400 aux Emirats arabes unis, son premier contrat remporté à l'exportation.

(Jane Chung; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : Engie, Toshiba Corp, Korea Electric Power Corporation