Le marché des aliments d'origine végétale a explosé ces dernières années, attirant d'importants investissements de groupes agroalimentaires mondiaux, dont Nestlé, PepsiCo et Archer Daniels Midland, qui espèrent tirer parti d'une tendance à une alimentation plus saine.

"Notre ambition est d'accompagner le mouvement flexitarien avec l'objectif d'atteindre 10 000 tonnes de produits (contre 3 000 tonnes actuellement) d'ici 2026, pour un chiffre d'affaires de 60 millions d'euros (64 millions de dollars), uniquement par croissance organique", a déclaré aux journalistes le nouveau directeur général de LDC, Philippe Gelin.

"Par ailleurs, nous serons ouverts à toutes les opportunités qui pourraient se présenter en termes de croissance externe sur ces produits", a-t-il ajouté.

Pourtant, la viande végétale restera une petite partie de LDC, qui se concentre principalement sur la volaille fraîche et les plats cuisinés.

Le groupe, qui a réalisé 5,1 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2021/22, en hausse de 14,5% sur un an, vise 7,0 milliards d'ici 2026, et une hausse de 40% du bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) à 560 millions d'euros.

Gelin a refusé de donner des indications pour l'exercice 2022/23, affirmant qu'il y avait trop d'inconnues à ce stade, tant en termes de volumes que de prix.

LDC s'attend à une baisse de la production de volaille du groupe de 12 à 15 % de mars à août en raison de la pire crise de grippe aviaire qu'ait connue la France.

Elle doit encore répercuter sur ses clients une grande partie des coûts plus élevés auxquels elle est confrontée en raison de la récente flambée du prix des céréales, qui constituent la majeure partie de l'alimentation des volailles, a déclaré M. Gelin.

(1 $ = 0,9339 euros)