Le joaillier américain Tiffany a annoncé mardi que le Mexique et la Russie avaient donné leur accord à son rachat par LVMH.

Le groupe a dit avoir procédé à des modifications sur sa dette pour disposer de suffisamment de liquidités face à l'impact de la crise du coronavirus et que celles-ci sont conformes à l'accord de fusion avec LVMH.

Le géant français du luxe a décidé de ne finalement pas chercher à renégocier le prix d'acquisition de Tiffany, fixé en novembre à 16,2 milliards de dollars (14,4 milliards d'euros), après avoir envisagé de le faire, selon des sources proches du dossier.

Dans le cadre de cette offre, le groupe dirigé par Bernard Arnault doit débourser 135 dollars par action en numéraire mais le cours de Bourse de Tiffany est tombé en mars à 111 dollars, avant de se reprendre.

Tiffany a par ailleurs indiqué que ses ventes à périmètre comparables, hors effets de change, avaient reculé de 43% au premier trimestre clos le 30 avril.

(Praveen Paramasivam à Bangalore, Melissa Fares à New York et Silvia Aloisi à Milan; version française Claude Chendjou, édité par Bertrand Boucey)