Paris (awp/afp) - A l'image de Google, qui a annoncé vendredi la suppression d'environ 12'000 postes dans le monde, une vague de plans sociaux touche depuis l'été les géants de la tech.

Amazon

Le géant du commerce électronique Amazon a annoncé le 5 janvier qu'il allait supprimer "un peu plus de 18'000" emplois dans le monde, y compris en Europe. Le plan de licenciements doit concerner principalement les magasins gérés par le groupe et les ressources humaines.

Le groupe de distribution avait recruté à tour de bras pendant la pandémie de Covid-19 pour répondre à l'explosion de la demande, doublant ainsi son personnel mondial entre début 2020 et début 2022. Il comptait fin septembre 1,54 million d'employés.

Meta

Meta, la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, a annoncé en novembre dernier la suppression de 11.000 emplois, soit environ 13% de ses effectifs.

Il s'agit du premier plan social de l'histoire du groupe.

Meta, qui comptait quelque 87'000 employés dans le monde fin septembre, a fait état de performances financières décevantes au troisième trimestre 2022 avec un net recul de son chiffre d'affaires et de ses profits et une stagnation de son nombre d'utilisateurs.

Microsoft

Microsoft a procédé à deux séries de licenciements, une en juillet 2022, qui portait sur moins de 1% des effectifs, et une deuxième en octobre, qui visait moins de 1000 personnes.

Une nouvelle vague de suppressions d'emplois de plus grande ampleur pourrait suivre au sein de ses équipes d'ingénieurs, a assuré l'agence Bloomberg le 17 janvier. Une information que la firme de Redwood (Etat du Washington) a refusé de commenter.

La société compte actuellement 221'000 employés, dont 122'000 aux Etats-Unis, selon son site.

Twitter

A peine racheté par Elon Musk, Twitter a entamé début novembre 2022 des licenciements massifs touchant environ la moitié des 7500 employés du réseau social.

Pour financer son rachat à 44 milliards de dollars, le tempétueux milliardaire a lourdement endetté la société dont la santé financière était déjà fragile puisqu'elle a enregistré un déficit important aux deux premiers trimestres de l'année.

Snap

Evan Spiegel, le patron de Snap, maison mère de la populaire application de messagerie Snapchat, a annoncé en août 2022 une restructuration conduisant à la suppression d'environ 20% des effectifs, soit plus de 1200 employés.

Snapchat, qui compte de plus en plus d'utilisateurs, est malgré tout en difficultés car il génère des revenus de plus en plus faibles. Le groupe n'a jamais dégagé de bénéfice net annuel.

afp/jh