23 septembre (Reuters) - L'Agence européenne des médicaments (EMA) prévoit de formuler début octobre sa recommandation sur l'administration ou non d'une troisième dose du vaccin Pfizer-BioNTech contre le COVID-19 six mois après la fin du parcours vaccinal initial.

Le régulateur a souligné que la résurgence de la pandémie ajoutait à l'urgence entourant sa décision.

S'exprimant jeudi lors d'une conférence de presse, le directeur de la stratégie vaccinale de l'EMA, Marco Cavaleri, a déclaré que "le résultat de cet examen est attendu début octobre, à moins que des informations supplémentaires ne soient nécessaires".

Reuters avait rapporté un peu plus tôt dans la journée le calendrier envisagé par l'EMA sur la question.

Aux Etats-Unis, l'injection d'une troisième dose du vaccin Pfizer-BioNTech a été autorisée mercredi pour les personnes âgées de 65 ans et plus, pour les personnes à risque et celles exposées régulièrement au coronavirus.

L'EMA a indiqué le 6 septembre avoir débuté l'examen des données communiquées par Pfizer-BioNTech sur les rappels du vaccin contre le COVID-19 pour les adultes.

"Il devient clair qu'il est nécessaire d'envisager cette option pour les personnes réagissant peu à la vaccination contre le COVID-19, comme les individus immunodéprimés", a dit Marco Cavaleri.

De nombreux pays de l'Union européenne n'ont toutefois pas attendu la décision du régulateur européen pour commencer à administrer des rappels de vaccin, en dépit des risques juridiques encourus sans une décision formelle de l'EMA en ce sens.

Marco Cavaleri a dit que l'EMA "comprenait" la démarche de ces pays. (Reportage Emilio Parodi, Francesco Guarascio, Pushkala Aripaka et Ludwig Burger; version française Jean Terzian)