Une erreur s'est introduite dans une précédente dépêche sur Moncler: en effet, les résultats semestriels du groupe italien ont été publiés hier soir et non ce matin. Ci-dessous le texte corrigé.

Moncler perd 3,9% ce mercredi à la bourse de Milan, l'action s'échangeant désormais à 57,36 euros, malgré des résultats semestriels en ligne avec les attentes. Le spécialiste de la doudoune haut de gamme a publié hier soir un bénéfice sur les 6 premiers mois de l'année de 58,7 millions d'euros, une très nette amélioration après la perte de 31,6 millions enregistrée un an plus tôt. Bien que supérieure au consensus, cette performance reste néanmoins inférieure à celle du premier semestre 2019, lorsque l'italien avait engrangé 70 millions d'euros de bénéfices.

La marge opérationnelle est elle aussi en retrait par rapport à son niveau pré-pandémie, représentant 14,9% du chiffre d'affaires contre 18% il y a deux ans. L'EBIT s'établit ainsi à 92,8 millions d'euros (après une perte de 35,5 millions l'an passé), soit légèrement au-dessus des attentes des analystes de Deutsche Bank (91 millions d'euros).

La marge brute est, elle, de 467,6 millions d'euros, contre 459,7 millions attendus, selon le consensus rapporté par Invest Securities.

Le chiffre d'affaires s'établit à 621,8 millions d'euros, en hausse 57% sur un an et de 11% sur deux ans, contre 617 millions attendus. D'un côté, la marque Moncler a vu son activité progresser de 43% sur un an et de 1% sur deux ans, à 565,5 millions d'euros (soit 2% au-dessus des attentes de Deutsche Bank).

De l'autre, la marque Stone Island, intégrée aux comptes pour la première fois à partir d'avril, a réalisé un chiffre d'affaires de 56,2 millions d'euros, en ligne avec les anticipations des analystes. 

"Nous pensons que la surperformance de la vente en gros par rapport à la vente au détail, malgré l'augmentation des commandes d'un semestre sur l'autre qui, selon nous, est un signe de dynamique positive aux États-Unis, pourrait être perçue comme un résultat de faible qualité compte tenu des attentes accrues, écrit Deutsche Bank dans une note, car les actions se sont échangées proche du sommet de 52 semaines avant les résultats, alors que nous ne prévoyons aucun changement des estimations du consensus".