PARIS (Reuters) - Trois ans après sa restructuration, le groupe français spécialisé dans le nucléaire Orano retourne voir les investisseurs pour faire évoluer la structure de son capital, rapporte mercredi le quotidien Les Echos sur son site internet, ajoutant qu'une introduction en bourse "fait partie des options sur la table".

Epaulé par les banquiers de BNP Paribas et de Goldman Sachs, Orano a entamé ces derniers mois un "road show" auprès des investisseurs avec, en ligne de mire, une évolution de son capital, ajoute-t-il.

"Nous rencontrons des investisseurs dans le cadre d'une étude de faisabilité pour mener une éventuelle évolution de la structure du capital d'Orano", a confirmé le directeur financier, David Claverie, cité par Les Echos.

Pour mener cette opération, "plusieurs schémas sont à l'étude, dont celui d'une introduction en bourse mais ce n'est pas le seul", précise-t-il.

"In fine, l'Etat sera seul décisionnaire", ajoute David Claverie. "Nous ne sommes pas engagés dans un quelconque processus irréversible, nous sommes à un stade préliminaire."

Depuis la restructuration d'Areva en 2017, Orano est détenu à 50% par l'Etat français, à 20% par Areva SA, à 10% par la Caisse des dépôts, à 10% par Natixis et à hauteur de 5 % chacun par les groupes japonais Japan Nuclear Fuel Limited (JNFL) et Mitsubishi Heavy Industries, Ltd. (MHI).

NOTE: Ces informations n'ont pas été vérifiées par Reuters, qui ne garantit pas leur exactitude.

(Bureau de Paris, édité par Jean-Michel Bélot)